Ребят,кто хорошо знает на французский? помогите пожалуйста написать краткое сочинение En voyage
Le wagon était au complet depuis Cannes. Tout le monde se connaissait. Et on se mit à raconter des aventures. Chacun avait raconté son histoire quand un médecin voulut à son tour raconter la sienne.
Je connus une femme à qui arriva la plus étrange chose du monde.
C'était une Russe, une certaine Marie Baranoff, une femme d'une grande beauté, très intelligente. Son médecin depuis plusieurs années la voyait menacée d'une maladie de poitrine, et tâchait de la décider à venir dans le Midi de la France. Mais elle refusait de quitter Pétersbourg. Enfin, l'automne dernier le docteur parla à son mari qui ordonna à sa femme de partir pour Menton.
Elle prit le train, seule dans son wagon, ses gens de service occupaient un autre compartiment. Elle restait un peu triste, se sentant seule dans la vie.
La nuit tomba. Enervée, elle ne pouvait dormir. Soudain l'idée lui vint de compter l'argent que son mari lui avait remis en or de France. Elle ouvrit son petit sac, mais tout à coup un souffle d'air froid lui frappa au visage. La portière venait de s'ouvrir.
Marie jeta brusquement un châle sur son argent et attendit. Un homme essoufflé entra. Il était blessé à la main. Il referma la porte et tomba sur la banquette d'en face. .La jeune femme se sentit glacée de peur. Cet homme l'avait vue sans doute compter son or et il était venu pour la voler et tuer. L'inconnu dit tout à coup:
- Madame, n'ayez pas peur! Je ne suis pas un malfaiteur.
Marie fit un mouvement et tout son or se mit à couler sur le tapis.
- Ecoutez-moi, je ne suis pas un voleur. et en voici la preuve, ajouta-t-il ramassant les pièces d'or et les lui remettant toutes. - Mais je suis un homme perdu, un homme mort. Je dois passer la frontière. Dans une heure, nous serons à la dernière station russe. Et cependant, je n'ai ni tué, ni volé, ni rien fait contre l'honneur. Je vous le jure.
Soudain le train s'arrêta. Ivan, le serviteur de Marie, parut pour prendre ses ordres.
- Ivan, tu vas retourner à Pétersbourg: je n'ai plus besoin de toi, dit Marie d'une voix brusque. Donne-moi vite ton bonnet et ton manteau.
Le vieux domestique obéit et disparut. Le train repartit, courant à la frontière.
- Ces choses sont pour vous, monsieur, dit Marie à l'inconnu. Vous êtes Ivan, mon serviteur. Mais voici ma condition: vous ne me parlerez jamais, vous ne me remercierez pas.
Le jeune homme s'inclina.
A la frontière Marie tendit les papiers et montrant l'homme assis au fond du wagon, elle dit:
- C'est mon domestique, Ivan, et voici son passeport.
Le train se remit en route. Pendant toute la nuit tous les deux restèrent en tête-à-tête, sans rien dire. Le lendemain le train arriva à Menton.